Étude pour « Unheimlich », l’inquiétante étrangeté
Cette photographie, prise dans une ruelle de Montréal, constitue une forme d’autoportrait. En mettant en scène un corps en tension, j’interroge la ligne fragile entre équilibre et déséquilibre — un état transitoire qui traduit symboliquement la vulnérabilité inhérente à toute expérience de déplacement.
Cette « mise en danger », à la fois physique et psychique, évoque l’adaptation constante exigée par le processus migratoire. L’œuvre s’inscrit ainsi dans une réflexion plus large sur l’identité en mouvement, le trouble du familier, et l’étrangeté de soi en contexte d’exil.
Installation sur la façade de l'Atelier, Galerie Graff, Montréal, 2013



